Contribution pour une politique de salut public

Publié le par Eléonore Perrier

La crise financière survenue au début de l’année 2007 a déclenché la crise économique et sociale qui se prolonge encore. On aura noté que la grande majorité des économistes et des politiques qui s’évertuaient à démontrer que la mondialisation ne pouvait qu’être heureuse ont été pris au dépourvu. Seule une petite minorité qui n’a généralement pas la faveur des grands médias considérait que cette crise ne manquerait pas de se manifester à un moment ou à un autre.

 

Les débats sur les causes, les conséquences et les remèdes à apporter font florès. Les mêmes qui pendant longtemps se trompaient sur toute la ligne et qui n’ont rien vu venir nous ont expliqué au début de la crise financière que l’Etat devait intervenir. Ils l’ont fait avec la même assurance que celle qu’ils manifestaient pour ressasser que le trop d’Etat était le problème majeur de la France. Si sur ce sujet la réalité a contraint les plus réalistes à inverser complètement leur discours, il n’en est pas de même sur toutes les questions. Ils étaient hier tous des chantres du libre échange, ils nous mettent maintenant en garde contre les tentations protectionnistes. Quelques uns, ont bien sûr infléchi leur discours sur cette question mais leur manque de conviction laisse supposer qu’ils cherchent plutôt à esquiver le risque d’être une nouvelle fois pris à contre pied par les faits.

 

Suite de l'article de Jean-François Delahais, ancien député de la 5e circonsription de l'Isère,

en fichier joint.

 

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Publié dans Nos propositions

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